L’ONG « Move for Chad » condamne les tortures infligées par des personnes dépositaires de l’autorité de l’Etat.
Une série de vidéos de violences (certaines impliquant des forces de sécurité) qui circulent en boucle sur les réseaux sociaux tchadiens depuis quelques jours.
Une des vidéos, mise en ligne dans la nuit du lundi à mardi, montre un groupe des personnes qui frappent violemment un jeune homme, dans un quartier de N'Djaména, la capitale.
Une autre vidéo montre une jeune femme tabassée à coups de fouet par des militaires. Selon certaines sources, la scène se passe dans la province du Lac Tchad, transformée en une zone de guerre à cause de la lutte contre la secte terroriste Boko Haram.
Ces actes incriminés relèvent d'actes de torture et d'atteintes à la liberté et à la dignité des personnes, punis par le code pénal tchadien.
Nous invitons le Tchad a prendre ses responsabilités pour traduire les auteurs en Justice "Les acteurs de ces actes doivent impérativement répondre à la rigueur de la loi devant les juridictions". L’impunité récurrente au Tchad doit cesser.
Yacoub Zakaria Mahamat